Deuil périnatal : se faire accompagner

Introduction

Le deuil périnatal, selon l’OMS, survient lorsque les parents perdent leur bébé entre la 22ème semaine d’aménorrhée et le 7ème jour après la naissance. De ce point de vue, un bébé n’existe pas vraiment dans les premiers mois et ne mérite pas d’être accompagné au même titre. De même, qu’en est-il du décès du bébé lors de sa première année ? Tous ces événements méritent, selon moi, un accompagnement au même titre, même s’il est différent. Mais vers qui se tourner ?

Les associations spécialisées

Le deuil périnatal touche chaque année environ 7000 familles en France. C’est pourquoi il existe quelques associations qui proposent de venir en aide aux familles qui en sont victimes. En voici quelques une :
– AGAPA : Elle est présente partout en France et propose des sessions d’écoute (groupes de parole et accompagnement individuel) et d’accompagnement pour les parents endeuillés pendant la grossesse, quelle que soit la raison de sa fin.
– SPAMA : Egalement présente sur toute la France, elle apporte un soutien aux parents endeuillés pendant la grossesse, lors de la naissance ou dans les jours qui suivent. Il existe une ligne d’écoute, des groupes d’entraide et un forum.
– Naitre et vivre : Elle offre un soutien aux parents ayant perdu un enfant sur toute la France. Elle propose des groupes de parole ainsi qu’un accompagnement individuel par téléphone ou mail.

Les professionnels

Si tu en ressens le besoin, tu peux te tourner vers certains professionnels.
– Les sages-femmes : certaines ont reçu une formation plus poussée sur ce sujet et accompagne les mamans en deuil, mais rarement les autres membres de la famille.
– Les psychologues : ils sont une ressource inestimable pour avancer dans les étapes du deuil. Ils sont en mesure d’accompagner chaque membre de la famille qui en ressent le besoin.
– Les doulas : comme les sages-femmes, seules certaines sont formées au deuil périnatal. Elle est en mesure d’être présente et d’offrir l’écoute et le soutien nécessaire à tous les membres de la famille. Elle pourra également référer vers des professionnels plus qualifiés types psychiatre si le besoin s’en fait ressentir.

Conclusion

J’espère que cet article ne te servira jamais et que tu n’auras pas à vivre cette épreuve. Néanmoins, si tu es amenée à traverser ce difficile moment, je te souhaite de trouver le soutien nécessaire parmi ces ressources. Tu as besoin de plus d’infos ? N’hésite pas à me contacter.